La dosimétrie : pourquoi est-elle importante en radiothérapie ?

la dosimétrie en radiothérapie

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La dosimétrie est une notion qui fait appel à des connaissances spécifiques. Utilisée généralement dans les milieux où la radioactivité est présente, elle permet de mesurer ou de contrôler cette dernière. Dans ce contexte, pour la radiothérapie, elle devient outil de premier plan.

La dosimétrie : de quoi s’agit-il ?

La notion est apparue dès lors qu’il a été nécessaire de protéger la vie des personnes qui travaillent dans des milieux où le risque d’exposition à la radioactivité est crédible. Ces milieux vont des centrales nucléaires aux hôpitaux en passant par certains chantiers de BTP.

À ce titre, qu’est-ce que c’est que la dosimétrie ? C’est la détermination de la quantité de rayons ionisants reçue par un individu au cours d’une période d’exposition donnée. Le terme approprié pour désigner le résultat de cette exposition est irradiation.

Cette dernière peut être externe et interne. Dans le premier cas, elle est plus facilement déterminable par le dosimètre. Mais dans le second cas, les choses peuvent s’avérer un peu plus complexes.

Irradiation interne et radiothérapie

Le contrôle qualité en dosimétrie pour la radiothérapie a été intégré dans différentes législations nationales afin de prémunir les patients des risques d’accident. En effet, le fait que la radiothérapie soit largement utilisée dans le traitement du cancer augmente les risques l’irradiation.

Dans ce contexte, des études dosimétriques menées les années antérieures, et qui continuent d’être améliorées à grand renfort d’informatique, permettent de déterminer la quantité de rayons ionisants recevables dans le temps par les patients.

Exprimée en gray (Gy), la dose de radiation que peut recevoir un patient est déterminée par l’oncologue radiothérapeute. Mais dans cette tâche, il est accompagné du dosimétriste et du physicien.

Selon les zones du corps à irradier, la dose ionisante peut varier. Ainsi, si on a besoin d’un peu plus de 65 Gy pour traiter une tumeur pulmonaire, il en faudra moins quand il s’agira du traitement d’un de cancer de sein.

Prévenir les risques d’irradiation accidentelle

Les risques d’irradiation dans le nucléaire de proximité sont nombreux. Les précautions prises et la sophistication des modèles d’évaluation des zones à traiter ne garantissent pas à 100 % l’absence d’erreurs.

Dans un premier temps, la zone de la tumeur à traiter ne doit jamais être dépassée. Dans un deuxième temps, il faut respecter la dose journalière tout le long du traitement. Enfin dans un troisième temps, observer la fourchette de dosage globale. Pour le cancer du sein par exemple, cette fourchette varie entre 45 à 50 Gy.

Pour garantir alors la sécurité des patients, les oncologues en charge du traitement des cancers, les dosimétristes et autres physiciens doivent être assez compétents. Il faut toutefois tenir également compte de la qualité du matériel de soin.

Le matériel doit être aux normes médicales et surtout être en phase avec les législations en vigueur. Ici, l’AIEA joue depuis sa fondation un rôle crucial. Elle a par exemple permis la mise en œuvre de nouveaux laboratoires de dosimétrie, dont le LINAC (accélérateur linéaire).

Elle est également très active dans la vulgarisation et la mise en commun de nouvelles expériences et progrès effectuées dans le monde en matière de dosimétrie et de radiothérapie.